Quand j’y pense je me nuis
Une idée douce mais incolore
Un éclair de haine et puis d’envie
Tu m’écoeures mais je te suis
Tes morsures me rendent saine
L’odeur des nuits grises et sereines
Seule et honteuse dans mon lit
Je te veux mais je te fuis
Plus je cours plus je te guette
Lumière d’un phare qui me conduit
Poésie inutile et puis malsaine
Je m’enfonce plus tu me détruis
Manuscrit inédit de mots dédaigneux
Je m’accroche et je te glorifie
Un amour décisif qui me ruine
Une tombe creusée tel un abîme